Il est temps !
Engageons-nous pour la réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre !
A l’attention de Mesdames et Messieurs les Administrateurs et du Directeur Général
Copie au personnel
Etant a l’origine de plusieurs interventions en Comite d’entreprise pour la creation d’un groupe de travail paritaire sur « les modes de déplacement, et l’environnement », et après une première réunion ce mardi 28/10/08, le syndicat CGT OPAC TOULOUSE vous présente et développe ci-dessous les éléments qu’elle a proposé en séance pour un plan d’action pour la réduction de la production des GES et la réalisation d’un Bilan Carbone™.
Ce plan d’action non exhaustif doit impliquer tous les acteurs de l’entreprise, tous les partenaires, tous les métiers ainsi que toutes les productions issues de nos méie.
Il se décline en plusieurs ensembles et dans des envergures différentes en terme de faisabilité quant au coût, à la mobilisation nécessaire ainsi qu’a la réalisation dans le temps.
Les actions réalisables par les acteurs de l’entreprise se distinguent en 4 ensembles :
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Nous proposons de réduire la consommation de papier (2 767 200 feuilles de papier consommées en 2007 soit 345 arbres !) pour les impressions, les photocopies, les fax. Ce point est réalisable grâce a une meilleurs gestion des impressions, au recours aux impressions recto / verso, a l’utilisation des imprimantes virtuelles via les logiciels dédies, a la mise en place d’un logiciel de Gestion Electronique des Données, a l’utilisation de scanner, a la mise en place d’un logiciel d’envoi et de réception de fax par mail.
Par ailleurs, concernant le papier, il faut mettre en place de nouvelles pratiques et de nouveaux outils pour la collecte et le recyclage des papiers issus des impressions non utilisées (tri sélectif). Dans le meme temps, il est intéressant de rechercher des entreprises capables de nous proposer notamment des solutions de recyclage de nos papier, et de recondionnement en carnets bloc notes.
Bien entendu dans le cadre de l’achat de consommables, il faut rechercher et privilégier les entreprises et les produits respectueux d’une logique de recyclage.
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Il n’y a pas de papier sans encre, il faut donc également encourager la filière du recyclage des cartouches d’encre d’imprimantes (ce qui est deja en partie fait aujourd’hui), et trouver des solutions pour les fax (avant leur éventuelle disparition) puisque de nombreuses cartouches de ce type traînent aujourd’hui dans les couloirs.
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L’avènement du téléphone portable ayant également amené des dérives de surconsommation et de production de déchets électroniques, nous proposons de trouver des solutions auprès des opérateurs afin qu’ils reprennent et nous certifient le recyclage de ces produits.
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Selon l'Agence internationale de l'énergie, l'éclairage engendre chaque année dans le monde 1 900 millions de tonnes de CO2, soit près de 4 fois les émissions annuelles de gaz à effet de serre de la France, et absorbe 19 % de la production d'électricité de la planète.
Dans certains secteurs d'activité comme le secteur tertiaire, l'éclairage représente près de 35% de la facture énergétique.
Alors que le Grenelle de l’environnement, par sa « Convention sur le retrait de la vente des ampoules à incandescence et la promotion des lampes basse consommation » prevoit dès 2009 et par paliers a horizon 2012 de ne plus vendre d’ampoules a incandescence, nous devons prendre les devant sur ce point.
Nous proposons donc de mettre ne place un programme dans le temps de remplacement progressif des ampoules a incandescence de tous nos locaux de travail, ainsi que des locaux communs dont nous avons la responsabilité, par des ampoules a basse consommation d’énergie (fluo compact….)
Un diagnostic technique est nécessaire afin de pointer du doigt les efforts urgents a réaliser en terme de travaux d’économies d’énergie.
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La réduction de la facture d’électricité est possible ne serait ce qu’en trouvant des solutions qui permettent d’éteindre systématiquement tous les appareils électriques lorsqu’ils ne sont pas utilisés.
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Concernant la consommation d’eau, tous les sanitaires devraient pouvoir facilement être équipes de système a double capacité de réservoir. De même, alors que l’OPAC a mené une campagne en direction de ses locataires pour la réduction de cette consommation, nous devrions pouvoir en faire de même en interne, et installer par exemple des mousseurs sur les robinets.
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Le chauffage étant un poste de dépense non négligeable, il est possible de mettre en place des système de réduction de la température des locaux pendant les périodes non utilisées (la nuit), générant d’importantes réductions des coûts.
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D’une manière générale, il faut inciter nos collègues a avoir des comportements respectueux des consommations d’energies.
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Dans le cadre du déplacement domicile-travail, en complément d’un accord sur la participation financière de l’OPAC au coût des transports TISSEO qui intéresse a ce jour 32 salariés, nous proposons de permettre à nos collègues de bénéficier plus largement d’une contribution financière.
Ainsi, alors même qu’une prime transport semble aboutir au niveau national, l’employeur doit pouvoir apporter une solution aux salaries utilisant le train, le vélo, les 2 roues ou bien leur véhicule personnel en cas de nécessite avérée.
Dans l’attente d’une négociation avancée avec la Direction, et vu la nécessité, nous proposons une contribution dans un premier temps du Comité d’entreprise sur la base d’un remboursement partiel pour les salariés utilisant le train, d’une dotation financière pour l’achat de matériel pour ceux utilisant leur vélo ou un 2 roues, d’une contribution pour les salariés justifiant d’une obligation d’utiliser leur véhicule, et d’un crédit temps pris sur le temps de travail pour se changer destiné a ceux qui utilisent les vélos et 2 roues.
Si toutefois le Comité d’entreprise ne parvenait pas la mise en place d’une solution, nous proposerons de toutes les façons ces solutions à nos adhérents CGT.
Enfin, nous proposons de contribuer à la mise en place d’un système de co-voiturage des salariés, réduisant donc l’impact de ceux utilisant des véhicules à moteur.
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Afin de ne pas systématiser les déplacements pour motif de réunion (nombreux dans notre organisme), nous proposons de mettre en place des systèmes d’audio conférence, de vidéo conférence, et de démonstration par utilisation des postes informatiques.
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Dans un premier temps, lors des remplacements pendant les périodes de congés de notre coursier, nous souhaitons avoir recours à des sociétés de transport et de livraison qui utilisent des vélos, et de réfléchir dans un deuxième temps au métier de livreur coursier dans notre entreprise.
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Alors que l’OPAC vient de se doter de 17 véhicules en 2008 bien que éligibles à la prime environnement, il faut trouver des solutions alternatives ne prônant pas l’usage systématique de la voiture, envisager la réduction de notre parc automobile, rechercher des véhicules à énergies nouvelles, adapter nos comportements individualistes, et inciter à l’usage du métro qui dessert bon nombre de nos sites de travail.
La CGT n’entend pas inventer les outils qui existent déjà et qui sont a la disposition de tout le monde.
Toutefois, nous souhaitons insister notamment sur la nécessite de réaliser un Bilan Carbone™ de notre entreprise (activité, gestion, productions……).
Afin d’y parvenir, l’ADEME a développé le Bilan Carbone™ qui permet de prendre la mesure de cette dépendance afin de proposer des solutions alternatives concrètes.
Le Bilan Carbone™ est un outil de comptabilisation des émissions de gaz à effet de serre nécessaires - actuellement – à l’existence d’une activité économique ou administrative. Ces émissions peuvent être soit la conséquence d’un processus appartenant « juridiquement » à l’entreprise (par exemple les émissions d’une chaudière) ou résulter de processus prenant part dans d’autres entités juridiques avec lesquelles l’entreprise travaille (par exemple émissions indirectes liées à la gestion des déchets ou à la fabrication des matières premières utilisées).
Le Bilan Carbone™ constitue un point de départ pour entamer une démarche de réduction des gaz à effet de serre et réduire sa vulnérabilité liée à l’utilisation directe ou indirecte des énergies fossiles. Il permet de hiérarchiser les postes d’émissions principaux pour arbitrer les réductions prioritaires à mettre en oeuvre. Il peut en outre servir d’outil de suivi de l’impact effet de serre dans un programme de management environnemental (ISO 14001, EMAS…) ou de démarche d’éco-responsabilité.
L’objectif est de réaliser un bilan de nos émissions de GES (en équivalent carbone) pour détecter les priorités d’actions et engager nos propres actions de réduction : plan de déplacement entreprise, amélioration des processus internes, éco-conception, démarche de management environnementale, sensibilisation des salariés aux éco-gestes…